Ce cahier-ci, dont j'ai ouvert une page abracadabrante, illustre le cours d'allemand dont nous avons dû nous farcir l'apprentissage pendant trois années. Une véritable souffrance, multipliée d'ailleurs par 3, puisqu'aussi bien en anglais qu'en néerlandais, la priorité des priorités pour ces cours de langues germaniques, résidait dans la connaissance approfondie de la grammaire.
Participe passé se terminant par D et T
Ou bien le genre du substantif ? "de" pour le masculin,"de" pour le féminin, et... "het" pour le neutre ! De cette précision dépendait l'article possessif : ZIJN ou HAAR selon la genre du possesseur.
Et le verbe ! Toujours rejeté à la fin de la phrase, de même que le participe passé. Cette construction de phrase en dépit de toute logique m'a vraiment rendu ces langue germaniques vraiment indigestes.
Sans parler des... nombres ! Si, en français, le nombre 73 se dit soixante-treize, en allemand ou en flamand, le DRIEenZEVENTIG n'était pas pour simplifier les choses. D'abord dire combien d'unités puis les dizaines.
Bref, je devais faire un effort ! Et je ne dois m'en prendre qu'à moi !
Permettez-moi de signaler quand même qu'au sortir du Collège, je connaissais 3000 mots flamands et je n'étais pas fichu de dire une petite phrase aussi simple que celle que je viens d'écrire.
Aujourd'hui, grâce au Laboratoire de Langues, j'espère que les langues étrangères, chez les étudiants, entrent par les oreilles et sortent par la bouche, plutôt que par les yeux en lisant et les sortir par le crayon sur une feuille d'examen !
Dimanche 13 juin, on vote. Cette réflexion influencera très certainement mon choix !
COMMENTAIRES
Je me souviens de certains, sortis avec des notes étonnantes en flamand ...
mais qui restaient à Comines pour boire leurs pintes car ils étaient incapables de prononcer "A pintche asteblift !"(en flamand apicole) à 3 km de là ...
Scheld en vriend...que de victimes tu aurais faites ! :-)
Si seulement on nous avait immergés dès 1955 on n'en serait pas là !
L'abeille polyglotte.
mais qui restaient à Comines pour boire leurs pintes car ils étaient incapables de prononcer "A pintche asteblift !"(en flamand apicole) à 3 km de là ...
Scheld en vriend...que de victimes tu aurais faites ! :-)
Si seulement on nous avait immergés dès 1955 on n'en serait pas là !
L'abeille polyglotte.
Écrit par : l'abeille | mercredi, 19 mai 2010
En 1960, lorsque j'étais en 5 ème moderne, je me souviens d'avoir eu comme professeur de néerlandais un certain Monsieur Deconink qui revenait du Congo belge et qui n'aimait pas les Francophones.
Écrit par : Francis JOSEPH | jeudi, 20 mai 2010
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