Sur la photo du réfectoire en baraquement, on aperçoit aussi, à l'entrée, l'une de ces rares fontaines en granit jaune. C'est là que les élèves-dineurs, internes ou autobusiers, auraient dû se laver les mains avant de passer à table. Mais non, personne ne se souciait de cette hygiène élémentaire précédant les repas.
Par contre, en plein été, lors de grosses chaleurs, nous allions souvent nous désaltérer à cette fontaine en se mettant en équilibre en appui sur les mains sur le bord du bac,, pour se pencher vers la colonne centrale et ouvrir bien grande la bouche en collant les lèvres sur le robinet circulaire distribuant l'eau potable.
Elle était fraîche, elle coulait à flot lorsqu'on tournait le robinet, mais... cette façon de faire était interdite. Donc, pour étancher la soif, il fallait aller boire quand le surveillant avait le dos tourné.
Et c'était encore meilleur !
Et c'était encore meilleur !
COMMENTAIRES
Curieux !
Je n'ai pas le souvenir de cet ancien réfectoire, mais il me semble que lors de la construction du nouveau on ait placé deux fontaines en métal semblables à celle illustrée ?
Nous avons survécu à bien des microbes...au coup de sifflet, en rang par deux et en silence, mais on ne passait pas par l'inspection des mains !
Je n'ai pas le souvenir de cet ancien réfectoire, mais il me semble que lors de la construction du nouveau on ait placé deux fontaines en métal semblables à celle illustrée ?
Nous avons survécu à bien des microbes...au coup de sifflet, en rang par deux et en silence, mais on ne passait pas par l'inspection des mains !
Écrit par : l'abeille | samedi, 20 mars 2010
Et l'abeille tu as une mémoire sélective; le vieux réfectoire a bien servi jusqu'en 1952 ou 53 avec sa fameuse fontaine en granit jaune.C'est bien vrai qu'on nous mettait toujours en rang et qu'on nous imposait une discipline quelque peu militaire. Malgré toutes mes punitions,j'ai des montagnes de fameux souvenirs surtout des souvenirs d'amitiés profondes
Écrit par : yvon clynckemaillie | samedi, 20 mars 2010
Mon cher Yvon, je ne suis venu dans cet établissement qu'en septembre 1955.
Entre 11 et 17 ans... il s'en passe !
C'est curieux : après avoir découvert ce blog tout à fait par hasard, je me suis empressé de rechercher une grosse boîte en carton qui n'avait pas vu le jour depuis des lustres !
Là, j'ai découvert, comme on le dit souvent "quelques vieilles photos jaunies" ...
C'est drôle comme j'ai pu garder le souvenir de certains. Par contre, d'autres me sont devenus totalement inconnus. Cela s'explique, je crois, par le fait qu'à l'époque, malgré une bonne entente, les francophones et flamands étaient plus proches entre eux.
Mais, pour le chahut il n'y avait pas la barrière de la langue !
J'ai du garder le souvenir de certains élèves ayant fait partie des classes immédiatement supérieures ou inférieures à celle dont j'ai fait partie.
Ce qui rend la chose encore plus difficile, c'est le découpage de certaines classes en A et B
jusqu'à la fin de la 3 ème il me semble.
Il y avait peu de contacts entre les commerciales et latines. On croyait à l'époque que cette section allait former les futurs médecins, vétérinaires et pharmaciens !
Les autres, en majorité, iraient à la rencontre du monde du travail soit seconder papa !
Les effets de ces découpages se faisaient encore sentir trente ans plus tard.
Je me souviens d'un soirée "d'anciens", au Rabbit à Ieper !
A droite en entrant dans la salle, les "commerciaux" : les flamands d'un côté, les francophones de l'autre. A gauche de la salle, les "latines", même principe.
C'était à celui qui pavanait le plus...on était bien loin de l'esprit de retrouvailles de potaches !
Ce jour là, le "président" était Jean-Pierre Thiébaut, le marchand de béton de Tournai !
Les meilleurs devaient être absents ...? Comme aujourd'hui !
Qui aurait pu croire, à cette époque, que l'on côtoyait journellement un élément très réservé
et un peu "bougonnant" qui deviendrait notrrre bourrgemestrre indéboulonnable !
Dommage que l'on ne soit qu'une petite poignée à postillonner sur ce blog...on pourrait soulever des montagnes de souvenirs, les uns appelant les autres !
A la prochaine, pour d'autres aventures...
C'était une époque épique !
Entre 11 et 17 ans... il s'en passe !
C'est curieux : après avoir découvert ce blog tout à fait par hasard, je me suis empressé de rechercher une grosse boîte en carton qui n'avait pas vu le jour depuis des lustres !
Là, j'ai découvert, comme on le dit souvent "quelques vieilles photos jaunies" ...
C'est drôle comme j'ai pu garder le souvenir de certains. Par contre, d'autres me sont devenus totalement inconnus. Cela s'explique, je crois, par le fait qu'à l'époque, malgré une bonne entente, les francophones et flamands étaient plus proches entre eux.
Mais, pour le chahut il n'y avait pas la barrière de la langue !
J'ai du garder le souvenir de certains élèves ayant fait partie des classes immédiatement supérieures ou inférieures à celle dont j'ai fait partie.
Ce qui rend la chose encore plus difficile, c'est le découpage de certaines classes en A et B
jusqu'à la fin de la 3 ème il me semble.
Il y avait peu de contacts entre les commerciales et latines. On croyait à l'époque que cette section allait former les futurs médecins, vétérinaires et pharmaciens !
Les autres, en majorité, iraient à la rencontre du monde du travail soit seconder papa !
Les effets de ces découpages se faisaient encore sentir trente ans plus tard.
Je me souviens d'un soirée "d'anciens", au Rabbit à Ieper !
A droite en entrant dans la salle, les "commerciaux" : les flamands d'un côté, les francophones de l'autre. A gauche de la salle, les "latines", même principe.
C'était à celui qui pavanait le plus...on était bien loin de l'esprit de retrouvailles de potaches !
Ce jour là, le "président" était Jean-Pierre Thiébaut, le marchand de béton de Tournai !
Les meilleurs devaient être absents ...? Comme aujourd'hui !
Qui aurait pu croire, à cette époque, que l'on côtoyait journellement un élément très réservé
et un peu "bougonnant" qui deviendrait notrrre bourrgemestrre indéboulonnable !
Dommage que l'on ne soit qu'une petite poignée à postillonner sur ce blog...on pourrait soulever des montagnes de souvenirs, les uns appelant les autres !
A la prochaine, pour d'autres aventures...
C'était une époque épique !
Écrit par : l'abeille | dimanche, 21 mars 2010
C'est vrai que j'ai passé 13 années dans ce fameux collège; je me souviens de Camille Simoens encore élève et jouant déjà de l'harmonium dans l'ancienne chapelle, des fancy-fairs quand l'année scolaire ne se terminait que le 14 juillet , de concours de discours en latin vers 1952. Faudrait que de nombreux anciens viennent enrichir ce blog comme tu le suggères,l'abeille
Écrit par : yvon clynckemaillie | dimanche, 21 mars 2010
@ Yvon et l'Abeille,
Espérons que nous aurons l'occasion d'évoquer encore des tas de souvenirs au cours des différentes notes qui arriverons jusqu'au moment de l'... anniversaire, fin mai.
A nous, les quelques anciens de le faire vivre et d'en faire la promotion par la procédure :
Ficher.... Envoyer....Lien par courrier électronique..... adresse mail des "potes" que l'on connait encore !
A+
Espérons que nous aurons l'occasion d'évoquer encore des tas de souvenirs au cours des différentes notes qui arriverons jusqu'au moment de l'... anniversaire, fin mai.
A nous, les quelques anciens de le faire vivre et d'en faire la promotion par la procédure :
Ficher.... Envoyer....Lien par courrier électronique..... adresse mail des "potes" que l'on connait encore !
A+
Écrit par : Collégien MDW | dimanche, 21 mars 2010
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