Comme c'est curieux !
Autant, aujourd'hui, j'apprécie toute la finesse et la subtilité de ma langue maternelle, le français, autant, voici 50 ans, les cours de littérature me faisaient horreur à un point tel... que le goût de la lecture n'a jamais vraiment surgi en moi.
Pourquoi ?
Autant, aujourd'hui, j'apprécie toute la finesse et la subtilité de ma langue maternelle, le français, autant, voici 50 ans, les cours de littérature me faisaient horreur à un point tel... que le goût de la lecture n'a jamais vraiment surgi en moi.
Pourquoi ?
Je viens d'ouvrir mon dernier cahier de « Littérature Française », dernière année des Humanités.
Une page au hasard.
Anatole France ! Jamais, je n'ai lu la moindre petite ligne de cet auteur. Pourtant, il nous a fallu pouvoir répondre à la question « Citez les œuvres d'Anatole France et donnez-en une brève critique ! ». Certes, j'ai toujours été un difficile pour l'apprentissage du « par cœur », préférant de loin les sciences logiques qui pouvaient justifier la connaissance des choses !
Une page au hasard.
Anatole France ! Jamais, je n'ai lu la moindre petite ligne de cet auteur. Pourtant, il nous a fallu pouvoir répondre à la question « Citez les œuvres d'Anatole France et donnez-en une brève critique ! ». Certes, j'ai toujours été un difficile pour l'apprentissage du « par cœur », préférant de loin les sciences logiques qui pouvaient justifier la connaissance des choses !
Mais, le brave Anatole, pouvait-on le lire, en tant que Collégien ? N'était-il pas « mis à l'index », comme beaucoup d'autres auteurs que l'on aurait dû nous encourager à lire plutôt que de nous menacer de punition en cas de lecture en catimini ?
Idem avec l'Histoire. Pourrions-nous encore disserter sur la Mésopotamie ou l'Assyrie alors que l'Iran ou l'Irak, aujourd'hui, les remplacent !
Etudier, à deux années d'intervalle, tous les Capétiens avec leur chronologie, était-ce plus important que d'éclairer notre lanterne sur la Révolution Française ou les motifs de la Guerre 1914-18 ?
On me rétorquera : « La faute aux programmes scolaires ! »
Soit !
J'en ai un profond regret. Le seul ! Mais, il fallait que je vous le dise !
COMMENTAIRES
J'ai, quant à moi,un excellent souvenir de mes courd de français et d'histoire en poésie et en rétho, avec JM Lepers et surtout André Dendeau que j'adorais......chahuter mais qui nous a ouvert l'esprit sur un monde varié et passionnant. Heureux pensionné je me régale de lectures, du roman policier -interdit à l'époque-aux poèmes les plus fous du monde contemporain. Les maths et les sciences m'intéressaient moins mais nos profs avaient le sens du plaisir. Il reste les langues où Johan Vandereecken était apprécié; aujourd'hui encore certains réflexes me sont restés comme de détailler sur une affiche le titre en français et celui en néerlandais.Merci à tous
Écrit par : yvon clynckemaillie | mardi, 18 mai 2010
il faut lire COURS de..... Il nous a manqué un Dendoncker pour la dactylo
Écrit par : yvon clynckemaillie | mardi, 18 mai 2010
Littérature....
J'en garde de bons souvenirs et des profs aussi : En fallait-il du courage pour nous faire ingurgiter ta çà ! Mais...
que de découvertes...Molière, Racine, La Fontaine, Voltaire, J-J Rousseau, Hugo, Balzac, les deux Alfred, Verlaine mon ami, Claudel, Verhaeren, Dumas, Daudet et l'intrépide Tarascin de Tarascon...con !
Que de soirées et de nuits à mémoriser de Stendhal à Gide et Sartre, dates de naissance, oeuvres, styles..mais plus on s'approchait...plus l'index veillait !
Quels plaisirs... les livrets qu'il fallait jouer : l'abeille se prenait pour le Bourgeois gentilhomme et faisait des vers sans en avoir l'air ...Elle qui butinait en prose depuis quinze ans sans le savoir !
Mais, ultime devoir, celui de choisir un livre pris, presque au hasard, qu'il fallait lire, rédiger un résumé, extraire la philosophie, disserter et le pire... faire la présentation devant une bande de c... qui n'attendaient qu'une chose : quand va-t-elle planter son dard dans ses feuilles et perdre les pédales !
Un jour, j'ai même présenté du Claudel...l'abeille était dans son époque mystique !
J'ai aimé, aussi, George Sand, son petit Musset (et leur pote JJR.)
Je les croise chaque jour dans mes toilettes !
Je ne résiste pas à vous livrer leurs confidences : (Alfred écrivant à George)
"Le petit endroit"
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
soulagé la nature
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau
Epancher dans l'amphore
un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi
dont l'auguste jointure
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau.
Ouf ! L'abeille est soulagée !
Mais, le pire...mon chez MDW, le pire c'était bien évidemment l'histoire !
Tant qu'on étant chez les anciens belges, Charlemagne :-( , Clovis et Jules...Bof
Mais après, avec l'arrivée des français ! Seize Louis à la douzaine, parsemés d'Henri !
Puis leur "Révolution" ... et je te raccourcis... et je te prends ta place et hop, toi aussi...
à la casserole (avec ou sans poule).
On a somme toute, peu parlé de 14-18 et de 40-45....mais là ! C'est une autre Histoire ?
Aux générations suivantes, qu'enseignera-t-on ?
"Les derniers chants qu'un petit coq sur son tas de fumier " ?
L'abeille, heureuse! Ca bourdonne à l'unisson sans sa ruche !
J'en garde de bons souvenirs et des profs aussi : En fallait-il du courage pour nous faire ingurgiter ta çà ! Mais...
que de découvertes...Molière, Racine, La Fontaine, Voltaire, J-J Rousseau, Hugo, Balzac, les deux Alfred, Verlaine mon ami, Claudel, Verhaeren, Dumas, Daudet et l'intrépide Tarascin de Tarascon...con !
Que de soirées et de nuits à mémoriser de Stendhal à Gide et Sartre, dates de naissance, oeuvres, styles..mais plus on s'approchait...plus l'index veillait !
Quels plaisirs... les livrets qu'il fallait jouer : l'abeille se prenait pour le Bourgeois gentilhomme et faisait des vers sans en avoir l'air ...Elle qui butinait en prose depuis quinze ans sans le savoir !
Mais, ultime devoir, celui de choisir un livre pris, presque au hasard, qu'il fallait lire, rédiger un résumé, extraire la philosophie, disserter et le pire... faire la présentation devant une bande de c... qui n'attendaient qu'une chose : quand va-t-elle planter son dard dans ses feuilles et perdre les pédales !
Un jour, j'ai même présenté du Claudel...l'abeille était dans son époque mystique !
J'ai aimé, aussi, George Sand, son petit Musset (et leur pote JJR.)
Je les croise chaque jour dans mes toilettes !
Je ne résiste pas à vous livrer leurs confidences : (Alfred écrivant à George)
"Le petit endroit"
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
soulagé la nature
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau
Epancher dans l'amphore
un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi
dont l'auguste jointure
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau.
Ouf ! L'abeille est soulagée !
Mais, le pire...mon chez MDW, le pire c'était bien évidemment l'histoire !
Tant qu'on étant chez les anciens belges, Charlemagne :-( , Clovis et Jules...Bof
Mais après, avec l'arrivée des français ! Seize Louis à la douzaine, parsemés d'Henri !
Puis leur "Révolution" ... et je te raccourcis... et je te prends ta place et hop, toi aussi...
à la casserole (avec ou sans poule).
On a somme toute, peu parlé de 14-18 et de 40-45....mais là ! C'est une autre Histoire ?
Aux générations suivantes, qu'enseignera-t-on ?
"Les derniers chants qu'un petit coq sur son tas de fumier " ?
L'abeille, heureuse! Ca bourdonne à l'unisson sans sa ruche !
Écrit par : l'abeille | mardi, 18 mai 2010
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