C'est le moment de faire passer cette photo : dans l'énorme vestibule- vestiaire de la Grande Section, un bâtiment construit en 1941 (46 ?), une superbe carte de Belgique a été peinte sur le mur montant du 1er au 2e étage. Le royaume s'y trouve représenté, décoré de divers dessins honorant ses villes et leur splendide architecture, ses industries, son littoral, son port, ses forêts, son histoire, ses provinces, ses blasons, la dynastie !
Si l'admiration de cette fresque devait susciter, en son temps, un sentiment de patriotisme de la « Belgique de papa », aujourd'hui, en revoyant cette photo, je me demande bien ce que doivent en penser les étudiants actuels, au vu du délabrement dans lequel les politiques, dont notre démissionnaire Premier Ministre Yves Leterme (un ancien collégien), confient l'état fédéral à la génération qui vient et qui étudie à St-Henri !
La frontière linguistique n'existait pas ! On ne parlait pas de Flamands ni de Wallons. Mais bien... d'Internes et d'Externes ! Qu'elle est belle, ma métaphore !
Si maintenant, la Région flamande veut abolir l'usage du français sur son territoire, c'est, je crois, une revanche qu'elle veut prendre sur cette bourgeoisie flamande d'autrefois qui voulait vraiment parler le français.
Pour conclure, laissez-moi vous proposer un autre texte que j'ai écrit voici 3 ans, à chanter sur l'air de la Marseillaise ! (NDLR : donc écrite en 2007)
Allons enfants de la Belgique
Souvenons-nous de notre devise
Notre union est fort amochée (bis)
Entendez-vous cette campagne
Ces faux sauveurs de l'unité
Ils viennent tous nous solliciter
Pour sauver leur siège, leurs avantages.
Souvenons-nous de notre devise
Notre union est fort amochée (bis)
Entendez-vous cette campagne
Ces faux sauveurs de l'unité
Ils viennent tous nous solliciter
Pour sauver leur siège, leurs avantages.
Aux urnes, Citoyens !
Sortez ces langues de bois
Votons, bottons
D'un pied au cul
Ceux qui piquent not' pognon !
Sortez ces langues de bois
Votons, bottons
D'un pied au cul
Ceux qui piquent not' pognon !
Où sont les bons pères de familles
Qui gèrent au mieux notre pays
Foutu, au divorce accompli
Par ces ministres sans cesse recasés,
Dans leur régions et les communautés
Nous, Petits Belges, aimons not' Patrie
Pour son courage, sa témérité
Mais ma passion est celle de ma culture
Et l'Europe. Tentons donc l'aventure !
Qui gèrent au mieux notre pays
Foutu, au divorce accompli
Par ces ministres sans cesse recasés,
Dans leur régions et les communautés
Nous, Petits Belges, aimons not' Patrie
Pour son courage, sa témérité
Mais ma passion est celle de ma culture
Et l'Europe. Tentons donc l'aventure !
COMMENTAIRES
C'est très long à expliquer, mais en résumé, les partis francophones, ont peur de perdre des voix à Bruxelles s'ils osent dire que les francophones qui sont allés habiter en région flamande (excepté les communes à facilités) doivent s'intégrer à la communauté dont ils font désormais parti.
Imaginez qu'à Comines viennent tout à coup s'installer 9000 flamands, qu'ils fassent une liste qu'ils obtiennent la majorité et qu'ils demandent de voter pour des listes de Flandre etc...
Quand on s'expatrie volontairement on s'intègre à la culture du cru! Et c'est valable pour tous et partout dans le monde!
Imaginez qu'à Comines viennent tout à coup s'installer 9000 flamands, qu'ils fassent une liste qu'ils obtiennent la majorité et qu'ils demandent de voter pour des listes de Flandre etc...
Quand on s'expatrie volontairement on s'intègre à la culture du cru! Et c'est valable pour tous et partout dans le monde!
Écrit par : Didier Vandeskelde | jeudi, 29 avril 2010
Tout est dit dans ta première ligne : "les partis francophones ont peur de perdre des voix"...
Ainsi, on reste dans l'hypocrisie habituelle de la politique et les ténors garantissent leurs sièges, pour eux d'abord, pour leur "fils de" ensuite !
Le petit citoyen belge, lui, n'en a rien à cirer de BHV. Mais j'admets volontiers que pour les habitants de la périphérie empoisonnée de cette peste flamingante, cela est devenu insupportable. Il suffirait de leur conseiller de prendre quelques initiatives telles que tu le proposes. Créer des listes... au détriment de celles traditionnelles ! Ah non, stop. Cela n'irait pas non plus !
Ainsi, on reste dans l'hypocrisie habituelle de la politique et les ténors garantissent leurs sièges, pour eux d'abord, pour leur "fils de" ensuite !
Le petit citoyen belge, lui, n'en a rien à cirer de BHV. Mais j'admets volontiers que pour les habitants de la périphérie empoisonnée de cette peste flamingante, cela est devenu insupportable. Il suffirait de leur conseiller de prendre quelques initiatives telles que tu le proposes. Créer des listes... au détriment de celles traditionnelles ! Ah non, stop. Cela n'irait pas non plus !
Écrit par : Michel DW | vendredi, 30 avril 2010
Tout cela me rappelle une petite histoire :
De part et d'autre de la frontière linguistique s'étaient implantées deux usines.. l'une flamande et l'autre wallonne.
Un jour, une banderole fit sont apparition : ici on parle le français !
La réponse ne se fit pas attendre : ici, on ne parle pas...on travaille !
On peut la retourner en fonction du lieu où l'on se trouve, soit à qui on veut la raconter !
Les abeilles - elles - butinent de la même façon dans tous les pays du monde !
A Bzzz....je vais aller vérifier l'état des clochettes...du muguet ! Bzzz
De part et d'autre de la frontière linguistique s'étaient implantées deux usines.. l'une flamande et l'autre wallonne.
Un jour, une banderole fit sont apparition : ici on parle le français !
La réponse ne se fit pas attendre : ici, on ne parle pas...on travaille !
On peut la retourner en fonction du lieu où l'on se trouve, soit à qui on veut la raconter !
Les abeilles - elles - butinent de la même façon dans tous les pays du monde !
A Bzzz....je vais aller vérifier l'état des clochettes...du muguet ! Bzzz
Écrit par : l'abeille | vendredi, 30 avril 2010
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