Le bon collégien se devait de porter la "toque du Collège".
Pour ma maman ayant été commerçante en chapeaux et casquettes, il était normal que, dès mon inscription au Collège, il fallut que je sois coiffé de cette fameuse toque.
Pour ma maman ayant été commerçante en chapeaux et casquettes, il était normal que, dès mon inscription au Collège, il fallut que je sois coiffé de cette fameuse toque.
En quoi consistait cette coiffe ?
Il s'agissait d'un bonnet cylindrique de quelques 5 cm de hauteur, entouré d'astrakan, un de ces gros tissus à bourrelets qu'on ne rencontre plus. Le dessus était en velours de couleur bordeaux foncé, décoré d'un liseré noir cousu ayant la forme d'un... trèfle à 5 feuilles. Je n'en ai jamais connu la signification. La toque se portait sur la calotte de la tête. Deux rubans, l'un noir-jaune-rouge, l'autre rouge et jaune (pour les couleurs de la ville de Comines) étaient disposés en croix de St-André et arrivait au dessus du front.
Comme je n'ai pas retrouvé cette antiquité vestimentaire dans mon grenier, j'ai été contraint de faire appel à ma mémoire pour la représenter par un dessin.
Que dire encore de cette toque qui faisait la "fierté des collégiens" ? Elles étaient tellement nombreuses qu'il falait qu'elles soient marquées du nom et prénom, tissés dans un ruban blanc et cousu à l'intérieur de la coiffe. Comines ! Cité du Ruban ! Le Collège se chargeait même de faire imprimer ces "nominettes".
Pour l'anecdote, il faut reconnaitre que, si à l'époque le "frees-bee" n'existait pas encore, les Collégiens que nous étions connaissaient déjà le geste du lancer.
Enfin, blague à part, la Toque se portait surtout... le dimanche, pour aller à la messe du village et aux cérémonies fastueuses dont le Collège était friand.
COMMENTAIRES
Je dois encore avoir ma toque quelque part au grenier, j'ai une photo de journal où après la messe je visitais avec mon père, l'exposition d'oiseaux dans l'ancienne école des garçons. Le 2ème ruban n'était pas rouge et jaune, mais jaune et blanc comme le drapeau du Vatican... je vais chercher après cette relique!
Écrit par : Didier Vandeskelde | jeudi, 11 mars 2010
Les anciens (ceux-du-fond-du-bus...) garnissaient l'astrakan d'épinglettes (ancêtres des pins).
En majorité issus du Bizet-Plouster ils tentaient d'imposer la loi ! ...
En majorité issus du Bizet-Plouster ils tentaient d'imposer la loi ! ...
Écrit par : l'abeille | vendredi, 12 mars 2010
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