02/10/2017

Mes premiers bulletins... encourageants

Un souvenir de 4e année primaire !  
Avec l'instituteur, M. Michel Moeneclaey, qui, réflexion faite aujourd'hui, aura dû faire preuve d'une immense patience.
Pourquoi donc ?
Ma classe comprenait...  40 élèves ! Peut-on s'imaginer une telle population dans une classe, aujourd'hui ?

Et quelle fierté pour moi, lorsque je pus découvrir sur le bulletin trimestriel que j'obtenais la  première place dans les branches de... dessin et de chant !
Deux domaines hautement importants pour en faire un métier… aujourd'hui. Mieux :  ces deux domaines font aujourd'hui partie de mes loisirs préférés.
En langue française, six critères servaient pour l'attribution des points,:
la dictée, (important la dictée : aujourd'hui, je m'efforce encore et toujours d'écrire sans faute),
 la grammaire (ou les subtilités de la conjugaison et de l'accord du participe) ,
la rédaction (tout le plaisir de tenir en blog) ,
 le vocabulaire (qui concrétise toute l'élégance du français) ,
la lecture (pour la compréhension d'un texte)
et la déclamation (bon exercice de mémoire). 
Dans d'autres branches, j'obtins les 24e, 22e...places.  C'était vraiment moyen, certes... mais.... Je me souviens que l'instituteur disait à ma maman : « Avec 40 élèves, comment voulez-vous que je puisse réserver plus d'attention aux enfants ! »
Exact !  Mais, au Collège, pour flatter une quelconque fierté,  il fallait être Premier !

Après tout  :   il n'y en a jamais eu qu'un seul « Premier de classe" . Les autres étaient-ils moins bons ? Mais travaillaient-ils moins ? Faisaient-ils moins d'efforts pour "apprendre" ?
N'est-ce pas pour cette raison que nous disions déjà : « Bon dernier »
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illustration : le blason du Collège Episcopal qui ornait nos bulletins.


J'ajoute, en 2017, l'illustration déjà âgée d'un nouveau "logo" que l'on doit à l'imagination d'un ancien prof : M. Molle. 

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