30/09/2017

Premières angoisses avec le Principal


Chaque semaine, nous avions droit à un bulletin à faire signer par les Parents.

Subitement, Monsieur le Principal, l'abbé Arthur Camerlynck,  entrait dans la classe sans frapper.
Et aussitôt, le maître d'école nous ordonnait de nous lever et nous tenir immobiles à côté du banc.
Probablement que le Principal, malgré sa petite taille et de corpulence arrondie,  appréciait cette discipline pour nous sourire ensuite en nous priant de nous asseoir.
Puis,  en consultant successivement nos carnets de notes ouvert à la bonne page, il venait, le samedi, donner oralement nos bonnes et mauvaises cotes récoltées durant la semaine.





Cinq critères distincts servaient de base aux appréciations hebdomadaires :
La Discipline, la Politesse, les Devoirs, les Leçons ainsi que la Place obtenue dans l'interrogation.
Les bonnes notes devaient mentionner  5 points partout. Malheur à l'élève qui n'avait qu'un « 4 » quelque part. Des yeux, le Principal manifestait visuellement son mécontentement. C'est probablement ainsi qu'il installa, année après année, son indiscutable autorité.

Extrait du livret de points :

« La Discipline comprend spécialement la fréquentation très régulière des classes, le silence aux heures prescrites, la tenue dans le rang, l'exactitude à se rendre à temps au collège et aux divers exercices, l'usage exclusif et correct de la langue française et l'assiduité aux jeux pendant les récréations »
(Publié dans L'écolier)

COMMENTAIRES

Eh oui Michel,à mon époque c'était pareil sauf que ou le bulletin hebdomadaire, consistait en un feuillet jaune qui s'autocollait sur le journal de classe.
Écrit par : M.Dupon | dimanche, 31 janvier 2010

Oui, je m'en souviens bien Momo, mais, il n'était pas autocollant, l'instituteur devait mouiller la gomme de la langue avant de le coller ;-)
Écrit par : Didier Vandeskelde | samedi, 13 février 2010

Affirmatif, mon cher DVdK !
Déjà en 60/61 le bulletin devait être collé par le titulaire !
A l'époque je fus rédacteur-illustrateur d'une petite feuille de chou éditée entre anciens.
Ce statut me donnait deux avantages : celui de ne pas devoir jouer à la baballe mais surtout de passer mes récrés bien au chaud au secrétariat auprès de la stencileuse...
Là, dans une grande armoire j'avais accès au stock d'imprimés ....
Il y a prescription....mais à l'issue de certaines semaines chargées d'échecs je fus contraint d'utiliser mes dons de faussaire ....
J'avais inventé le "copier-coller" bien avant l'heure ! ...
C'est entre nous ! :-)
Écrit par : l'abeille | dimanche, 28 mars 2010

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