A bien examiner ce document, j'y reconnais le réfectoire provisoire dans lequel, en tant qu'autobusier parti du matin au soir, j'y ai dégusté, durant deux années, les repas préparés par le Collège.
Attablés par groupe de huit, nous étions servis par des hommes du service "entretien" du Collège, "Omer" et " Michel" (si ma mémoire est bonne) qui passaient, entre les rangées de tables en bois, pour distribuer les plats amenés sur des chariots à trois étages.
J'avais neuf ans ! Un midi, le menu prévoyait la fine tranche froide de rosbeef cuit, les "patates", et... un légume dont j'ignorais même l'existence. Dans un plat terni en aluminium, une mélasse verte passa devant mon nez, dégageant un parfum que mon petit odorat ne supportait pas. Cela ne ressemblait qu'à une chose qui m'écoeurait et que je comparais à .... excusez le terme : "du brin d'vack'"
Non, je ne pouvais pas avaler ça !
- "C'est quoi ?"
- "Des épinards !" "C'est trop bon", comme diraient les enfants d'aujourd'hui.
Mais, pour mon malheur, le surveillant, l'abbé VanRaes passa derrière moi et aperçut mon assiette vierge de ce légume juteux verdâtre. Il en saisit le plat et me jeta dans l'assiette une grosse louche d'épinard.
- "Allez, faut tout manger !"
Au coup de sifflet pour quitter le réfectoire, il vérifia mon assiette... encore pleine, bien sûr.
- "Tu restes à la porte avec ton assiette et tu ne vas pas jouer tant que tu n'as pas tout mangé !"
Le surveillant s'éloigna. Mais dès qu'il eut le dos tourné... hop... d'un coup de fourchette, tout vola dans la poubelle près de la porte d'entrée... Comme si j'avais tout avalé !
Mais, "Monsieur Van Raes" ne fut pas dupe. Il me colla une grosse retenue jusqu'en soirée.
Mais, "Monsieur Van Raes" ne fut pas dupe. Il me colla une grosse retenue jusqu'en soirée.
Depuis lors, les épinards me donnent toujours autant de haut-le-coeur !
COMMENTAIRES
Heureusement le vendredi après l'affreux pilchard, il y avait la tarte d'Alphonse Bossaert ,le boulanger du collège
Écrit par : yvon clynckemaillie | lundi, 08 mars 2010
Et notre ami Antoine était un végétarien dur et pur
Écrit par : yvon clynckemaillie | lundi, 08 mars 2010
Mais Yvon, tu ne mangeais pas tout.... tu jetais les épinards sur le mur du réfectoire..
Tu te rappelles...
L´ abbé Michiels était surveillant..
Un de ces fameux vendredi, les épinards avaient volé sur le mur...
L´ Abbé Michiels avec son sifflet donnait le message:
Personne ne sortira de ce réfectoire avant que le responsable de ce vandalisme se présente....
Au même instant.. tous les épinards tombaient du mur....
L´ Abbé Michiels immédiatement sifflait pour la sortie du refectoire...
Tu te rappelles...
L´ abbé Michiels était surveillant..
Un de ces fameux vendredi, les épinards avaient volé sur le mur...
L´ Abbé Michiels avec son sifflet donnait le message:
Personne ne sortira de ce réfectoire avant que le responsable de ce vandalisme se présente....
Au même instant.. tous les épinards tombaient du mur....
L´ Abbé Michiels immédiatement sifflait pour la sortie du refectoire...
Écrit par : antoine dewulf | samedi, 20 mars 2010
J'ai rentré en primaire l'année scolaire 57/58 et je n'ai aucun souvenir de ce baraquement.
Je n'ai connu que le réfectoire actuel ou chaises et tables tenaient ensemble.
Donc question: en quelle année fut opérationnel le réfectoire actuel?
Je n'ai connu que le réfectoire actuel ou chaises et tables tenaient ensemble.
Donc question: en quelle année fut opérationnel le réfectoire actuel?
Écrit par : M.Dupon | mardi, 09 mars 2010
Comme Momo, je suis arrivé au collège en septembre 58, je me souviens encore de ce jour, lorsque je suis arrivé par l'endroit où se trouve la nouvelle chapelle (qui n'existait pas) j'allais avoir 7 ans, je me suis agrippé à la main de Jacky Looosvelt, bizétois de la rue de la Chapelle Rompue, impressionné, en voyant cette immense cour séparée par un parterre. Je n'ai donc pas connu ce réfectoire. par contre comme dit Yvon, qu'est ce que j'aimais la tarte fabriquée par notre ami Alphonse Bossaert.
Écrit par : Didier Vandeskelde | mardi, 09 mars 2010
Et la cuisinière Irène ? Imposante femme à grosses lunettes quelqu'un s'en souvient?
Elle nous servait aussi à midi et devait faire preuve d'autorité. Jacky Loosfeld ou Loosvelt habita un temps à Mouscron lorqu'il a connu son épouse. Que de jeu avons fait ensemble avec les bambins de la rue de la chapelle rompue, caillouteuse jusqu'en 56/57.Je me souviens que Jacky nous poussait dans une vielle voiture d'enfant de sa mère.Faire ça ce jour avec le trafic serait quasi impossible.
Elle nous servait aussi à midi et devait faire preuve d'autorité. Jacky Loosfeld ou Loosvelt habita un temps à Mouscron lorqu'il a connu son épouse. Que de jeu avons fait ensemble avec les bambins de la rue de la chapelle rompue, caillouteuse jusqu'en 56/57.Je me souviens que Jacky nous poussait dans une vielle voiture d'enfant de sa mère.Faire ça ce jour avec le trafic serait quasi impossible.
Écrit par : M.Dupon | mercredi, 10 mars 2010
Irène avait un fils,un certain Vanrobaeys que michel a du connaitre;le vieux réfectoire a été utilisé jusqu'en 1953 je crois.Au tout début,il y avait un chef de table'un grand qui faisait régner l'ordre souvent à son profit,surtout pour la tarte.
Écrit par : yvon clynckemaillie | jeudi, 11 mars 2010
J'ai vu la construction de la chapelle !
Comme je l'ai déjà avoué, élève dissipé, je crois que j'ai vu maçonner chaque brique !
Quel luxe : dallage en ardoise, vitraux de Mr Coppe -prof de dessin et d'esthétique, etc - nouveau mobilier, décoration ultramoderne...
La messe journalière obligatoire devenait moins périlleuse que dans la chapelle du "fond" !
J'étais allergique à ce local et le "banania" du petit déjeuner aidant, il ne se passait pas une semaine sans que je tombe dans les pommes !
Je n'ai pas connu le vieux réfectoire, mais je garde le souvenir des repas...et des boules de margarine à 4 h !
Comme je l'ai déjà avoué, élève dissipé, je crois que j'ai vu maçonner chaque brique !
Quel luxe : dallage en ardoise, vitraux de Mr Coppe -prof de dessin et d'esthétique, etc - nouveau mobilier, décoration ultramoderne...
La messe journalière obligatoire devenait moins périlleuse que dans la chapelle du "fond" !
J'étais allergique à ce local et le "banania" du petit déjeuner aidant, il ne se passait pas une semaine sans que je tombe dans les pommes !
Je n'ai pas connu le vieux réfectoire, mais je garde le souvenir des repas...et des boules de margarine à 4 h !
Écrit par : l'abeille | vendredi, 12 mars 2010
Grosse erreur,les vitraux ne sont pas de Roger Coppe,le principal de l'époque n'appréciant pas; le vieux réfectoire,j'y ai mangé pendant deux ou trois ans au moins;je suis entré au collège en septembre 1949
Écrit par : yvon clynckemaillie | vendredi, 12 mars 2010
Mais Yvon, où est´ce que tu te promènes???
Écrit par : antoine dewulf | samedi, 20 mars 2010
Autant pour moi ! J'étais persuadé que c'était du Coppe...mea culpa!
En 49 ! Tu dois y être entré dès la première ? Quelle résistance ! lol
En 49 ! Tu dois y être entré dès la première ? Quelle résistance ! lol
Écrit par : l'abeille | vendredi, 12 mars 2010
Oh oui,tout à St-Henri;mes communions mes études les messes et de très nombreuses punitions dont ma première retenue en deuxième primaire(j'avais à peine six ans!!!) jusqu'à sept heures du soir dans le bureau et dans l'armoire de Monsieur Dumont.Et mes parents donnaient raison aux enseignants
Écrit par : yvon clynckemaillie | vendredi, 12 mars 2010
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