La chapelle était toute neuve ! L'évêque de Bruges, Mgr Emile Joseph Desmedt venait de la bénir en grandes pompes.
Il ne fallut point attendre longtemps pour que les étudiants imaginent un amusant chahut grâce aux tout nouveaux bancs... conçus avec autant d'ingéniosité que les sièges sans pattes du réfectoire.
Ce lourd mobilier en bois prévu que l'on voit disposé en rangées sur la photo, se composait, en une seule pièce, d'une longue planche en guise siège, d'un accoudoir pour y poser les mains jointes et de "l'agenouilloir" amovible pour le moment de la consécration.
Evidemment, juste après l'évangile, au moment d'écouter assis le sermon, il fallait relever "l'agenouilloir" pour ne pas en piétiner le coussinet. Puis, au moment de l'Offertoire, quand le rituel liturgique demande de suivre la suite de l'office en position agenouillée, il fallait évidemment rabattre DOUCEMENT cette pièce de bois pour y poser les genoux. Position douloureuse à la longue.
Ce lourd mobilier en bois prévu que l'on voit disposé en rangées sur la photo, se composait, en une seule pièce, d'une longue planche en guise siège, d'un accoudoir pour y poser les mains jointes et de "l'agenouilloir" amovible pour le moment de la consécration.
Evidemment, juste après l'évangile, au moment d'écouter assis le sermon, il fallait relever "l'agenouilloir" pour ne pas en piétiner le coussinet. Puis, au moment de l'Offertoire, quand le rituel liturgique demande de suivre la suite de l'office en position agenouillée, il fallait évidemment rabattre DOUCEMENT cette pièce de bois pour y poser les genoux. Position douloureuse à la longue.
Mais, il y avait toujours quelques collégiens maladroits faisant exprès pour faire chuter bruyamment ces grosses planches, provoquant un bizarre concert de détonations au cours de la messe. Ce que les surveillants redoutaient car il leur était impossible d'un dénicher un premier coupable. Alors, quand une dizaine de planches étaient ainsi rabattues violemment du pied, cela provoquait un amusant divertissement au cours de la messe obligatoire.
Ooh! si feu le Principal pouvait lire les lignes de ce blog, il se retournerait dans sa tombe. Que Dieu l'en garde ! Je lui en demande pardon !
COMMENTAIRES
Beau souvenir que cette photo.
Je n'avais pas revu l'intérieur de la chapelle depuis bien longtemps. La dernière fois, ce fut lors d'une soirée organisée à l'époque où la mixité faisait son apparition à St-H.
Que de souvenirs tu fais réapparaître !
Je crois que si les radiologues faisaient une étude sur le squelette des collégiens de nos générations, il verraient des genoux déformées par des heures de souffrance.
Si c'était à refaire, j'organise de suite un chahut au son de "La Rivière Kwai" !
(j'aurais l'aval des flamands, car il existe chez eux une version qui conviendrait bien à ce genre de manif...)
Je n'avais pas revu l'intérieur de la chapelle depuis bien longtemps. La dernière fois, ce fut lors d'une soirée organisée à l'époque où la mixité faisait son apparition à St-H.
Que de souvenirs tu fais réapparaître !
Je crois que si les radiologues faisaient une étude sur le squelette des collégiens de nos générations, il verraient des genoux déformées par des heures de souffrance.
Si c'était à refaire, j'organise de suite un chahut au son de "La Rivière Kwai" !
(j'aurais l'aval des flamands, car il existe chez eux une version qui conviendrait bien à ce genre de manif...)
Écrit par : l'abeille | vendredi, 23 avril 2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire