Puisqu'on parlait des Petits Chanteurs de Saint-Henri et de son Directeur de Choeur, je ne peux m'empêcher d'évoquer, ici, l'incroyable autorité dont Monsieur Roger Parez, instituteur de 5e année réussit à installer dans sa classe, tout au long de sa longue carrière au Collège.
L'aura qui l'entourait, dégageait sévérité, discipline et ordre, ce qui, pour ses élèves, engendrait obéissance immédiate et application au travail scolaire.
Pour citer une anecdote typique de qui était Monsieur Parez, certains se souviendront de ce qu'il fut capable d'exiger de ses élèves.
A l'heure de la récréation, sa classe était la seule à sortir du bâtiment par le Vestiaire, pour se rendre, en rangs par deux, en silence et les bras croisés, vers les toilettes, tandis que "Monsieur Parez" surveillait sa classe depuis la fenêtre de son local, au 1er étage. (voir les indications vertes)
Puis, arrivés à proximité des W.C., ses élèves pouvaient seulement se disperser et "aller jouer".
Une performance dont il a toujours été fier.
Ajout en 2017 :
L'apprentissage des tables de multiplication se faisait presque en musique, sur un rythme cadencé par la règle de M. Parez
tapée sur le bureau qui donnait le tempo. On répétait, on recommençait, les écoliers se les enfonçaient dans le crâne :
Une fois sept, sept !
Deux fois sept, quatorze !
Trois fois sept, vingt-et-un !
Quatre fois sept, vingt-huit !....
et ainsi jusque dix ! Puis, on recommence : "Une fois sept : sept !....
J'arrête, j'en ai mal aux doigts ! Mais le gosiers devaient tenir coup !
Qu'en est-il aujourd'hui.... avec les smartphones ?
L'apprentissage des tables de multiplication se faisait presque en musique, sur un rythme cadencé par la règle de M. Parez
tapée sur le bureau qui donnait le tempo. On répétait, on recommençait, les écoliers se les enfonçaient dans le crâne :
Une fois sept, sept !
Deux fois sept, quatorze !
Trois fois sept, vingt-et-un !
Quatre fois sept, vingt-huit !....
et ainsi jusque dix ! Puis, on recommence : "Une fois sept : sept !....
J'arrête, j'en ai mal aux doigts ! Mais le gosiers devaient tenir coup !
Qu'en est-il aujourd'hui.... avec les smartphones ?
COMMENTAIRES
Lorsque j'ai fait ma cinquième primaire avec M. Parez sa classe se situait au rez de chaussée dans le couloir qui menait à la salle des fêtes. Sa classe donnait sur la cour des" petits".
C'est vrai que ceux qui finissaient leur quatrième primaire appréhendait d'aller la prochaine année avec M.Parez et préféraient la classe B ou C. Pourtant je garde de M.Parez un bon souvenir de classe, il avait une autorité naturelle, était sévère mais il était aussi juste.
C'est vrai que ceux qui finissaient leur quatrième primaire appréhendait d'aller la prochaine année avec M.Parez et préféraient la classe B ou C. Pourtant je garde de M.Parez un bon souvenir de classe, il avait une autorité naturelle, était sévère mais il était aussi juste.
Écrit par : M.Dupon | samedi, 20 février 2010
Je suis d'accord avec Momo, moi aussi j'ai "subi" la 5ème année A. On enviait ceux qui avait eu la chance d'être en "B" avec Mr Van Achter. Mais je me souviens d'y avoir passé de bons moments. C'est lui qui m'a donné mes premières leçons de musique. Il avait deux xylophones et après un "casting" il m'a choisi pour en jouer avec Bernard Poirez, alors son voisin (et devenu bien après directeur de l'école communale). Il avait aussi parfois un côté humoristique, je me souviens lors d'une séance de "Radio Scolaire", et comme la radio grésillait plus qu'elle ne diffusait de paroles, de prendre l'antenne (un fil de cuivre de 2 à 3 mètres) et d'en enrouler le bout autour de son oreille...
Il avait une voix de ténor qui me donnait des frissons quand il en faisait usage pour nous chanter des chansons comme celle des "Mountches", mais nous faisait peur quand c'était pour nous tancer.
Il avait une voix de ténor qui me donnait des frissons quand il en faisait usage pour nous chanter des chansons comme celle des "Mountches", mais nous faisait peur quand c'était pour nous tancer.
Écrit par : Didier Vandeskelde | mardi, 23 février 2010
En 1955, (après la communion solennelle), je croyais avoir eu de la chance.....j'échappais à Roger, mais c'était pour mieux tomber entre les griffes de Joseph Demuysère ! (6A)
Mais...un peu plus tard, j'étais réquisitionné pour la chorale !
Les "flamands" étaient regroupés dans la 6B avec un certain Decraene, (si mes souvenirs ne me trahissent pas trop !).
Fallait tout reprendre à zéro ! Ecriture, maintien, soin, leçons, devoirs : la galère pour un mountche !
Mais...un peu plus tard, j'étais réquisitionné pour la chorale !
Les "flamands" étaient regroupés dans la 6B avec un certain Decraene, (si mes souvenirs ne me trahissent pas trop !).
Fallait tout reprendre à zéro ! Ecriture, maintien, soin, leçons, devoirs : la galère pour un mountche !
Écrit par : l'abeille | vendredi, 12 mars 2010
En 4° chez Mr Moeneclaey Mr Parez m'avait entendu chanté en récréation, et m'a demandé 1 an à l'avance si je voulais faire partie de la chorale. J'ai accepté. Répétition le jeudi dans sa classe par groupe de voix, puis avec tous les autres. Concert à droite et à gauche, puis récompense, aller voir les petits Chanteurs à la Croix de Bois à Lille....Puis l'Expo 58....
Toujours de bons souvenirs....
Toujours de bons souvenirs....
Écrit par : VAN ACHTER Pierre | vendredi, 28 janvier 2011
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